Anaphylaxie et œdème de Quincke

Comment reconnaître une anaphylaxie au cabinet de médecine générale ?

1. Atteinte cutanéo-muqueuse aiguë Eruption généralisée, prurit, flush, œdème des lèvres, de la langue et/ou de la luette ASSOCIÉE à au moins un de ces symptômes : dyspnée, hypoTA PAS < 90 mmHg, syncope, fuite urinaire Chez l’enfant, l’hypoTA se définit par : PAS < 70 mmHg + (2 × âge en années)

   Exposition à un allergène puis apparition rapide : Atteinte cutanéo-muqueuse, Atteinte respiratoire, Hypotension artérielle ou syncope/fuite urinaire, Signes gastro-intestinaux persistants (douleurs abdominales, vomissements, diarrhée aiguë)

   Exposition à un allergène puis apparition rapide d’une HypoTA PAS < 90 mmHg

Un seul traitement : l’ADRÉNALINE !

2. Si anaphylaxie (anciennement appelée choc anaphylactique)

   1. INJECTION PRÉCOCE* en INTRAMUSCULAIRE
   2. Appeler le SAMU après l’injection : injecter avant ! Le + tôt possible

   Dosage	Poids
   0,15 mg	15-30 kg
   0,30 mg	> 30 kg
   0,50 mg	Adolescents ou adultes > 60 kg

   Répéter une 2ème injection 10 min après si besoin.

   Plus vite vous injecterez l’adrénaline, plus vite le patient sera stabilisé +++

   Au + simple : utiliser des stylos auto injecteurs dosés à 0,15 mg, 0,30 mg et 0,50 mg sont actuellement disponibles et doivent être présents dans votre trousse d’urgence au cabinet.
   Anapen, Jext, Epipen et Emerade.

   3. Si bronchospasme : bronchodilatateurs salbutamol (Airomir ou Ventoline) ou terbutaline (Bricanyl).
      Avec ou sans chambre d’inhalation, voire par aérosol.
      Toujours en complément de l’adrénaline à injecter en 1er.

Que doit contenir une trousse d’urgence pour les patients à risque d’anaphylaxie ?

3. Adrénaline sous forme de stylos auto-injecteurs (vendus par deux en officine) et bronchodilatateurs d’action rapide.