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Inventaire Neuro Psychiatrique

L'Inventaire Neuropsychiatrique (NPI) est un outil d'évaluation utilisé pour mesurer les symptômes neuropsychiatriques chez les personnes atteintes de troubles neurologiques ou psychiatriques, en particulier ceux atteints de démence, comme la maladie d'Alzheimer. Il a été conçu pour évaluer un large éventail de symptômes comportementaux et psychologiques souvent observés chez les patients souffrant de troubles neurodégénératifs.

Le NPI est généralement administré sous forme d'entretien avec un proche du patient (souvent un membre de la famille ou un aidant principal), qui est le plus apte à observer les changements de comportement du patient. Il comporte des questions standardisées couvrant plusieurs domaines de symptômes, et les réponses sont notées en termes de fréquence (à quelle fréquence les symptômes apparaissent) et de gravité (l'impact des symptômes sur le patient).

Un tableau récapitulatif avec la valeur des scores de chaque items est disponible en bas de page.

A. IDÉES DÉLIRANTES (NA)

Le patient/la patiente croit-il/elle des choses dont vous savez qu’elles ne sont pas vraies ? Par exemple, il/elle insiste sur le fait que des gens essaient de lui faire du mal ou de le/la voler. A-t-il/elle dit que des membres de sa famille ne sont pas les personnes qu’ils prétendent être ou qu’ils ne sont pas chez eux dans sa maison ? Je ne parle pas d’une simple attitude soupçonneuse ; ce qui m’intéresse, c’est de savoir si le patient/la patiente est vraiment convaincu(e) de la réalité de ces choses.


  1. Le patient/la patiente croit-il/elle être en danger ou que les autres ont l’intention de lui faire du mal ?
  2. Le patient/la patiente croit-il/elle que les autres le/la volent ?
  3. Le patient/la patiente croit-il/elle que sa conjointe/son conjoint a une liaison ?
  4. Le patient/la patiente croit-il/elle que des hôtes indésirables vivent sous son toit ?
  5. Le patient/la patiente croit-il/elle que sa conjointe/son conjoint ou d’autres personnes ne sont pas ceux qu’ils prétendent être ?
  6. Le patient/la patiente croit-il/elle qu’il/elle n’est pas chez lui/elle dans la maison où il/elle habite ?
  7. Le patient/la patiente croit-il/elle que des membres de sa famille ont l’intention de l’abandonner ?
  8. Est-ce que le patient/la patiente croit-il/elle que des personnes que l’on voit à la télévision ou dans des magazines sont réellement présentes dans sa maison ? (essaie-t-il/elle de leur parler ou de communiquer avec elles ?)
  9. Croit-il/elle en d’autres choses inhabituelles sur lesquelles je ne vous ai pas interrogé ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de ces idées délirantes en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



B. HALLUCINATIONS (NA)

Le patient/la patiente a-t-il/elle des hallucinations ? Par exemple, a-t-il/elle des visions ou entend- il/elle des voix ? Semble-t-il/elle voir, entendre ou percevoir des choses qui n’existent pas ? Je ne parle pas du simple fait de croire par erreur à certaines choses par exemple affirmer que quelqu’un est encore en vie alors qu’il est décédé. Ce que je voudrais savoir, c’est si le patient/la patiente voit ou entend vraiment des choses anormales ?


  1. Le patient/la patiente dit-il/elle entendre des voix ou se comporte-t-il/elle comme s’il/elle entendait des voix ?
  2. Le patient/la patiente parle-t-il/elle à des personnes qui ne sont pas là ?
  3. Le patient/la patiente dit-il/elle voir des choses que les autres ne voient pas ou se comporte-t-il/elle comme s’il/elle voyait des choses que les autres ne voient pas (des personnes, des animaux, des lumières, etc.) ?
  4. Le patient/la patiente dit-il/elle sentir des odeurs que les autres ne sentent pas ?
  5. Le patient/la patiente dit-il/elle ressentir des choses sur sa peau ou semble-t-il/elle ressentir des choses qui rampent sur lui/elle ou qui le/la touchent ?
  6. Le patient/la patiente dit-il/elle avoir des goûts dans la bouche dont on ne connaît pas la cause ?
  7. Le patient/la patiente décrit-il/elle d’autres sensations inhabituelles ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de ces hallucinations en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



C. AGITATION/AGRESSIVITÉ (NA)

Y a-t-il des périodes pendant lesquelles le patient/la patiente refuse de coopérer ou ne laisse pas les gens l’aider ? Est-il difficile de l’amener à faire ce qu’on lui demande ?


  1. Le patient/la patiente est-il/elle agacé(e) par les personnes qui essayent de s’occuper de lui/d’elle ou s’oppose-t-il/elle à certaines activités comme prendre un bain ou changer de vêtements ?
  2. Le patient/la patiente est-il/elle buté(e), exige-t-il/elle que tout soit fait à sa manière ?
  3. Le patient/la patiente est-il/elle peu coopératif(ve) et refuse-t-il/elle l’aide qu’on lui apporte ?
  4. Le patient/la patiente a-t-il/elle d’autres comportements qui font qu’il n’est pas facile de l’amener à faire ce qu’on lui demande ?
  5. Le patient/la patiente crie-t-il/elle ou jure-t-il/elle avec colère ?
  6. Le patient/la patiente fait-il/elle claquer les portes, donne-t-il/elle des coups de pied dans les meubles ou lance-t-il/elle des objets ?
  7. Le patient/la patiente essaie-t-il/elle de frapper les autres ou de leur faire du mal ?
  8. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’une autre façon son agressivité ou son agitation ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette agitation en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



D. DÉPRESSION/DYSPHORIE (NA)

Le patient/la patiente semble-t-il/elle triste ou déprimé(e) ? Dit-il/elle qu’il/elle se sent triste ou déprimé(e) ?


  1. Y a-t-il des périodes pendant lesquelles le patient/la patiente pleure facilement ou sanglote, ce qui semblerait indiquer qu’il/elle est triste ?
  2. Le patient/la patiente dit-il/elle ou fait-il/elle des choses indiquant qu’il/elle est triste ou qu’il/elle n’a pas le moral ?
  3. Le patient/la patiente se rabaisse-t-il/elle ou dit-il/elle qu’il/elle a l’impression d’être un(e) raté(e) ?
  4. Le patient/la patiente dit-il/elle qu’il/elle est quelqu’un de mauvais ou qu’il/elle mérite d’être puni(e) ?
  5. Le patient/la patiente semble-t-il/elle très découragé(e) ou dit-il/elle qu’il/elle n’a pas d’avenir ?
  6. Le patient/la patiente dit-il/elle qu’il/elle est un fardeau pour sa famille ou que sa famille serait bien mieux sans lui/elle ?
  7. Le patient/la patiente exprime-t-il/elle son désir de mourir ou parle-t-il/elle de se suicider ?
  8. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes de dépression ou de tristesse ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cet état dépressif en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



E. ANXIÉTÉ (NA)

Le patient/la patiente est-il/elle très nerveux(se), inquiet(ète) ou effrayé(e) sans raison apparente ? Semble-t-il/elle très tendu(e) ou a-t-il/elle du mal à rester en place ? Le patient/la patiente a-t-il/elle peur d’être séparé(e) de vous ?


  1. Le patient/la patiente dit-il/elle se faire du souci au sujet des événements qui sont prévus ?
  2. Y a-t-il des périodes pendant lesquelles le patient/la patiente se sent mal à l’aise, incapable de se relaxer ou excessivement tendu(e) ?
  3. Y a-t-il des périodes pendant lesquelles le patient/la patiente a (ou se plaint d’avoir) le souffle coupé, il/elle cherche son souffle ou soupire sans autre raison apparente que sa nervosité ?
  4. Le patient/la patiente se plaint-il/elle d’avoir l’estomac noué, des palpitations ou le cœur qui cogne du fait de sa nervosité ? (symptômes non expliqués par des problèmes de santé)
  5. Le patient/la patiente évite-t-il/elle certains endroits ou certaines situations qui le/la rendent plus nerveux(se) comme par exemple circuler en voiture, rencontrer des amis ou se trouver au milieu de la foule ?
  6. Le patient/la patiente est-il/elle nerveux(se) ou contrarié(e) lorsqu’il/elle est séparé(e) de vous (ou de la personne qui s’occupe de lui/d’elle) ? (S’agrippe-t-il/elle à vous pour ne pas être séparé(e)) ?
  7. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes d’anxiété ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette anxiété en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



F. EXALTATION DE L’HUMEUR/EUPHORIE (NA)

Le patient/la patiente semble-t-il/elle trop joyeux(se) ou heureux(se) sans aucune raison ? Je ne parle pas de la joie tout à fait normale que l’on éprouve lorsque l’on voit des amis, reçoit des cadeaux ou passe du temps en famille. Il s’agit plutôt de savoir si le patient/la patiente présente une bonne humeur anormale et constante, ou s’il/elle trouve drôle ce qui ne fait pas rire les autres ?


  1. Le patient/la patiente semble-t-il/elle se sentir trop bien ou être trop heureux(se) par rapport à son état habituel ?
  2. Le patient/la patiente trouve-t-il/elle drôle ou rit-il/elle pour des choses que les autres ne trouvent pas drôles ?
  3. Le patient/la patiente semble-t-il/elle avoir un sens de l’humour puéril et une tendance à rire sottement ou de façon déplacée (lorsqu’une personne est victime d’un incident malheureux par exemple) ?
  4. Le patient/la patiente raconte-t-il/elle des blagues ou fait-il/elle des réflexions qui ne font rire personne sauf lui/elle ?
  5. Fait-il/elle des farces puériles telles que pincer les gens ou prendre des objets et refuser de les rendre juste pour s’amuser ?
  6. Le patient/la patiente se vante-t-il/elle ou prétend-il/elle avoir plus de qualités ou de richesses qu’il/elle n’en a en réalité ?
  7. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes révélant qu’il/elle se sent trop bien ou est trop heureux(se) ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette exaltation de l’humeur/euphorie en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



G. APATHIE/INDIFFÉRENCE (NA)

Le patient/la patiente a-t-il/elle perdu tout intérêt pour le monde qui l’entoure ? N’a-t-il/elle plus envie de faire des choses ou manque-t-il/elle de motivation pour entreprendre de nouvelles activités ? Est-il devenu plus difficile d’engager une conversation avec lui/elle ou de le/la faire participer aux tâches ménagères ? Est-il/elle apathique ou indifférent(e) ?


  1. Le patient/la patiente semble-t-il/elle moins spontané(e) ou actif(ve) que d’habitude ?
  2. Le patient/la patiente est-il/elle moins enclin(e) à engager une conversation ?
  3. Par rapport à son état habituel, le patient/la patiente se montre-t-il/elle moins affectueux(se) ou manque-t-il/elle de sentiments ?
  4. Le patient/la patiente participe-t-il/elle moins aux tâches ménagères (corvées) ?
  5. Le patient/la patiente semble-t-il/elle moins s’intéresser aux activités et aux projets des autres ?
  6. Le patient/la patiente a-t-il/elle perdu tout intérêt pour ses amis et membres de sa famille ?
  7. Le patient/la patiente est-il/elle moins enthousiaste par rapport à ses centres d’intérêt habituels ?
  8. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes indiquant qu’aucune activité nouvelle ne l’intéresse ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette apathie/indifférence.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



H. DÉSINHIBITION (NA)

Le patient/la patiente semble-t-il/elle agir de manière impulsive, sans réfléchir ? Dit-il/elle ou fait- il/elle des choses qui, en général, ne se font pas ou ne se disent pas en public ? Fait-il/elle des choses qui sont embarrassantes pour vous ou pour les autres ?


  1. Le patient/la patiente agit-il/elle de manière impulsive sans sembler se préoccuper des conséquences de ses actes ?
  2. Le patient/la patiente parle-t-il/elle à des personnes qui lui sont totalement étrangères comme s’il/elle les connaissait ?
  3. Le patient/la patiente dit-il/elle aux gens des choses déplacées ou blessantes ?
  4. Le patient/la patiente dit-il/elle des grossièretés ou fait-il/elle des remarques d’ordre sexuel, chose qu’il/elle n’aurait pas faite habituellement ?
  5. Le patient/la patiente parle-t-il/elle ouvertement de questions très personnelles ou privées dont on ne parle pas, en général, en public ?
  6. Le patient/la patiente prend-il/elle des libertés, touche-t-il/elle les gens ou les prend-il/elle dans ses bras d’une façon qui lui ressemble peu ?
  7. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes indiquant une perte de contrôle de ses impulsions ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette désinhibition en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



I. IRRITABILITÉ/INSTABILITÉ DE L’HUMEUR (NA)

Le patient/la patiente est-il/elle irritable, faut-il peu de choses pour le/la perturber ? Est-il/elle d’humeur très changeante ? Se montre-t-il/elle anormalement impatient(e) ? Je ne parle pas de la contrariété résultant des trous de mémoire ou de l’incapacité d’effectuer des tâches habituelles. Ce que je voudrais savoir, c’est si le patient/la patiente fait preuve d’une irritabilité, d’une impatience anormales, ou a de brusques changements d’humeur qui ne lui ressemblent pas.


  1. Le patient/la patiente a-t-il/elle mauvais caractère ? Est-ce qu’il/elle « sort de ses gonds » facilement pour des petits riens ?
  2. Le patient/la patiente a-t-il/elle des sautes d’humeur qui font qu’il/elle peut être très bien l’espace d’un moment et en colère l’instant d’après ?
  3. Le patient/la patiente a-t-il/elle de brusques accès de colère ?
  4. Est-il/elle impatient(e), supportant mal les retards ou le fait de devoir attendre les activités qui sont prévues ?
  5. Le patient/la patiente est-il/elle grincheux(se) et irritable ?
  6. Le patient/la patiente cherche-t-il/elle les disputes et est-il/elle difficile à vivre ?
  7. Le patient/la patiente montre-t-il/elle d’autres signes d’irritabilité ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de cette irritabilité/instabilité de l’humeur

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



J. COMPORTEMENT MOTEUR ABERRANT

Le patient/la patiente fait-il/elle les cent pas, refait-il/elle sans cesse les mêmes choses comme ouvrir les placards ou les tiroirs, ou tripoter sans arrêt des objets ou enrouler de la ficelle ou du fil ?


  1. Le patient/la patiente tourne-t-il/elle en rond dans la maison sans but apparent ?
  2. Le patient/la patiente farfouille-t-il/elle un peu partout, ouvrant et vidant les placards ou les tiroirs ?
  3. Le patient/la patiente n’arrête-t-il/elle pas de mettre et d’enlever ses vêtements ?
  4. Le patient/la patiente a-t-il/elle des activités répétitives ou des « manies » qu’il/elle recommence sans cesse ?
  5. Le patient/la patiente a-t-il/elle des gestes répétitifs comme par exemple tripoter des boutons ou des choses, enrouler de la ficelle, etc. ?
  6. Le patient/la patiente a-t-il/elle trop la bougeotte, semble-t-il/elle incapable de rester tranquillement assis(e) ou lui arrive-t-il fréquemment de balancer les pieds ou de tapoter des doigts ?
  7. Y a-t-il d’autres activités que le patient/la patiente ne cesse de répéter ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de ce comportement moteur aberrant.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



K. SOMMEIL (NA)

Est-ce que le patient/la patiente a des problèmes de sommeil (ne pas tenir compte du fait qu’il/elle se lève uniquement une fois ou deux par nuit seulement pour se rendre aux toilettes et se rendort ensuite immédiatement) ? Est-il/elle debout la nuit ? Est-ce qu’il/elle erre la nuit, s’habille ou dérange votre sommeil ?


  1. Est-ce que le patient/la patiente éprouve des difficultés à s’endormir ?
  2. Est-ce que le patient/la patiente se lève durant la nuit (ne pas tenir compte du fait qu’il/elle se lève uniquement une fois ou deux par nuit seulement pour se rendre aux toilettes et se rendort ensuite immédiatement) ?
  3. Est-ce que le patient/la patiente erre, fait les cent pas ou se met à avoir des activités inappropriées la nuit ?
  4. Est-ce que le patient/la patiente vous réveille durant la nuit ?
  5. Est-ce que le patient/la patiente se réveille la nuit, s’habille et fait le projet de sortir en pensant que c’est le matin et qu’il est temps de démarrer la journée ?
  6. Est-ce que le patient/la patiente se réveille trop tôt le matin (plus tôt qu’il/elle en avait l’habitude) ?
  7. Est-ce que le patient/la patiente dort de manière excessive pendant la journée ?
  8. Est-ce que le patient/la patiente a durant la nuit d’autres comportements qui vous préoccupent et dont nous n’avons pas parlé ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de ces troubles du sommeil en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non



L. APPÉTIT/TROUBLES DE L’APPÉTIT (NA)

Est-ce qu’il y a eu des changements dans son appétit, son poids ou ses habitudes alimentaires (coter NA si le patient/la patiente est incapable d’avoir un comportement alimentaire autonome et doit se faire nourrir) ? Est-ce qu’il y a eu des changements dans le type de nourriture qu’il/elle préfère ?


  1. Est-ce que le patient/la patiente a perdu l’appétit ?
  2. Est-ce que le patient/la patiente a plus d’appétit qu’avant ?
  3. Est-ce que le patient/la patiente a maigri ?
  4. Est-ce que le patient/la patiente a grossi ?
  5. Est-ce que le patient/la patiente a eu un changement dans son comportement alimentaire comme de mettre par exemple trop de nourriture dans sa bouche en une seule fois ?
  6. Est-ce que le patient/la patiente a eu un changement dans le type de nourriture qu’il/elle aime comme de manger par exemple trop de sucreries ou d’autres sortes de nourritures particulières ?
  7. Est-ce que le patient/la patiente a développé des comportements alimentaires comme par exemple manger exactement le même type de nourriture chaque jour ou manger les aliments exactement dans le même ordre ?
  8. Est-ce qu’il y a eu d’autres changements de son appétit ou de sa façon de manger sur lesquels je ne vous ai pas posé de questions ?

Le soignant a répondu positivement à une de ces questions ?


Demandez au soignant de préciser pourquoi il a répondu "Oui" à la première question. S’il donne alors des informations pertinentes pour le domaine comportemental, mais en des termes différents, cochez "Oui", sinon cochez "Non" à la première question.

Déterminez la fréquence et le degré de gravité de ces hallucinations en posant ces questions.

Fréquence

« Maintenant je voudrais savoir avec quelle fréquence se produisent ces choses (utilisez le comportement qui pose le plus de problèmes). Diriez-vous qu’elles se produisent... »


Gravité

« Maintenant je voudrais connaître le degré de gravité de ces comportements. Par gravité, je veux dire : à quel point ces comportements sont-ils perturbants ou invalidants pour le patient/la patiente ? Diriez-vous que leur degré de gravité est... »


Retentissement sur les occupations professionnelles du soignant

À quel point ce comportement est perturbant pour vous au plan émotionnel ? (pour vous, en tant que soignant, entourage)

Pathologique : non





Pathologique (retentissement) Non pathologique (retentissement)


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