Testez gratuitement et intégralement la première question du cas clinique de la semaine !
Au terme de ce cas clinique, vous aurez validé votre DPC et revu :
Comment REPERER une crise suicidaire ?
Comment PRENDRE EN CHARGE une crise suicidaire dans le cadre d'une consultation libérale ?
Comment ADRESSER au PSYCHIATRE rapidement ?
Sur quel SUPPORT TERRITORIAL s'appuyer face à la crise ?
A la fin du cas clinique corrigé, vous recevrez :
Les 10 points clefs à retenir concernant la crise suicidaire en MG
Une fiche de synthèse sur la CAT face à une crise suicidaire en MG
👉 tout pour gérer au quotidien simplement, rapidement et en mode Evidence Based Medicine (EBM) 😉
Mme Grange âgée de 44 ans, célibataire, sans enfant, vient vous voir en cette soirée d'hiver en consultation. Elle marche lentement et vous dit ressentir "une chape de plomb énorme" s'abattre sur elle depuis 3 jours.
Vous prenez ses constantes, la TA et la FC sont normales, la glycémie capillaire également. Vous la trouvez amaigrie.
Dans son dossier, vous notez aucun ATCD particulier sur le plan personnel hors mis un épisode dépressif caractérisé à l'âge de 25 ans puis un autre à 34 ans. Vous aviez noté à l'époque que les épisodes étaient survenus de manière assez rapide et que les antidépresseurs de type ISRS avaient eu un effet assez rapide aussi !
Elle a perdu un frère qui s'est suicidé à l'âge de 17 ans, elle avait alors 25 ans.
Vous : "Comment dormez-vous Mme Grange ?" Je ne dors pas Docteur répond-elle après un silence de 20 secondes en parlant très lentement.
Mme Grange : "Je n'arrive plus à me lever docteur".
Vous savez que la patiente vit seule depuis peu et est en recherche d'emploi. Vous lui demandez où en sont ses recherches justement.
Mme Grange : "Je n'arrive plus à aller à mes rdv chez France travail - pôle emploi, je ne me sens pas capable de toute façon de retrouver un boulot".
Elle ne voit pas de solution à ses difficultés depuis son licenciement et pense qu'elle devra quitter son logement prochainement.
A chaque fois les réponses sont lentes et longues à venir. Vous notez donc "ralentissement psychomoteur" dans votre observation et lui demandez si elle a pris des "médicaments" chez elle ? Là aussi après un silence un peu long elle vous répond que non mais un ami qui l'a trouve pas bien vient de lui donner des bromazepam à prendre pour dormir, "même mes amis je les dérange en fait".
DEVANT CETTE OBSERVATION, JUGEZ-VOUS QUE LA PATIENTE EST EN SITUATION DE CRISE SUICIDAIRE ?