Revoir en 1 heure le syndrome des ovaires polykystiques en MG.
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Épisode 1 : Quand y penser ?
“Cycles capricieusement longs, patiente « bien en chair » et une grossesse qui ne vient toujours pas..."
Au fait le SOPK, c’est quoi ?
Une définition concise et consensuelle a longtemps manqué et reste encore très discutée aujourd'hui. Depuis 1990 et la conférence de la National Institut of Health (NIH), une majorité de praticiens s'accordaient pour définir le SOPK comme une maladie primitive conjuguant irrégularité menstruelle et hyperandrogénie.
Récemment, un groupe de travail international (consensus de Rotterdam 2003) a proposé ce syndrome comme l'association d'au moins deux des critères suivants :
• une oligoanovulation ou anovulation (en pratique, oligoménorrhée ou aménorrhée) ;
• des taux élevés d'androgènes circulants (hyperandrogénie) et/ou des manifestations cliniques d'excès d'androgènes (hyperandrogénisme) ;
• ovaire polykystique à l'échographie (plus de 12 follicules de 2 à 9 mm sur au moins un des ovaires).
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la cause la plus fréquente de troubles du cycle menstruel, d'infertilité féminine et d'hyperandrogénie.
Il toucherait environ 4 à 21 % des femmes en âge de procréer dans le monde.
Que faut-il retenir de la physiopathologie ?
Le SOPK n'a pas une cause unique. L'hyperandrogénie ovarienne est l'élément clef fondateur du SOPK. L’origine du déséquilibre hormonal conduisant au SOPK n’est pas clairement identifiée, elle pourrait êtreà la fois ovarienne et centrale.
Le système hypothalamo-hypophysaire situé dans le cerveau contrôle la sécrétion des deux hormones FSH et LH, en cas de SOPK, leur sécrétion est perturbée : le taux de base de LH est anormalement élevé chez la majorité des femmes atteintes, et il n’augmente pas en milieu du cycle alors que c’est ce phénomène qui déclenche l’ovulation. Par ailleurs, les ovaires secrètent trop d’androgènes ce qui entraine une élévation du taux sanguin de testostérone responsable de l’excès de pilosité. Enfin, le taux sanguin d’insuline a aussi tendance à augmenter.
Il faut différencier les formes génétiques des formes métaboliques.
Les formes génétiques appelées maladie de Stein-Leventhal. Elles sont plus rares que les formes "métaboliques" et ont une expression clinique plus intense.
Les formes métaboliques sont liées au surpoids, sont fréquentes et d'intensité variable.
Ok, donc le diagnostic est facile en fait ?
Le diagnostic clinique repose sur une triade :
L'hyperandrogénie
Les troubles du cycle
Surpoids
Allez c’est partie pour la vidéo : Ce qui est fréquent, grave, complexe, que faut-il retenir ? Tout est ici dans cette courte vidéo du Pr Georges Weryha, endocrinologue-gynécologue au CHRU de Nancy.