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Pour reconnaître une DA, il faut retenir 3 éléments essentiels :
La lésion typique est l'association d'une xérose cutanée globale et d'un eczéma évoluant par poussée localement 👇
Localisation des lésions selon l'âge 👇
La comorbidité atopique 👇
Il existe des critères diagnostiques cliniques, aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour faire le diagnostic positif 👇
En revanche, le rôle possible d’allergènes comme facteurs pérennisants de certaines DA de l’enfant peut conduire dans certains cas à des explorations allergologiques. Qui tester ? 3 situations sont validées :
L’enfant ayant une DA et une stagnation ou cassure de la courbe staturo-pondérale
Retenons bien que les aspects cliniques et les localisations varient avec l'âge. Dans l’eczéma atopique du nourrisson, les zones protégées par les couches restent typiquement épargnées.
Finalement, le diagnostic se base sur :
Voici une forme de DA des plis que l'on voit plutôt donc chez l'adolescent et l'adulte 👇
La dermatite atopique légère doit être traitée par le médecin généraliste.
Pas de corticothérapie systémique au long cours (max. 10 jours pendant les poussées), pas de régime alimentaire et pas de « crèmes miracles » en pharmacie ou droguerie. Ils sont tous inutiles !
La corticophobie est la crainte d’utiliser les dermocorticoïdes locaux. La corticophobie des patients, parfois sous tendue par celle des médecins et des pharmaciens, fait intervenir des connaissances mais aussi des croyances, des peurs et des comportements. Elle a souvent un impact négatif sur l’adhésion thérapeutique des patients : 60% des patients déclarent limiter la quantité ou la durée d’application du traitement. De nombreux échecs thérapeutiques ont pour origine une corticophobie avouée ou cachée. L’exploration de la corticoréticence des patients ou de leur famille doit précéder toute prescription d’un traitement par dermocorticoïdes.
L’éducation thérapeutique (ET) à pour objectif d’apprendre au patient à vivre de manière optimale avec une maladie chronique. Un plan d’action personnalisé peut être utilisé comme au cours de la prise en charge de l’asthme. Ce plan peut être proposé par "les écoles de l'atopie" (Cliquez sur ce lien pour en savoir +).
Habillement Éviter les textiles irritants en contact direct avec la peau, préférer coton et lin. Habiller ample et pas trop chaud pour éviter la transpiration.
Environnement Éviter exposition au tabac. Maintenir une temperature fraiche dans la chambre à coucher. Ne pas couvrir trop la nuit.
Activités physiques En général, pas de restriction.
Eté Soleil : pas de restriction, sous couvert d'une photoprotection.
Hiver Augmenter les applications d'emollients par temps froid et sec.
Régime Pas de contrainte alimentaire ni de régime particulier sauf en cas d'enquête allergologique positive.
Vaccins Vacciner en peau saine, pas de contre-indication aux vaccins.
Herpes Se méfier des surinfections herpétiques, éviter contact avec porteur d herpes cliniquement actif. Consultation en urgence si poussée inhabituelle.
Aero-allergenes Mesures pour prévenir exposition aux acariens ou au pollen notamment.
Il convient d'adresser chez le dermatologue en cas de résistance au traitement médical bien conduit ou en cas de dermatite atopique sévère. Comment évaluer la sévérité de la DA ?
Cliquez sur ce lien 👇
Classiquement, la dermatite allergique de contact survient après 7 à 10 jours lors du premier contact avec l’allergène (phase d’induction) et après 24 à 72 heures lors d’un contact ultérieur (phase de révélation).
Il est essentiel de rappeler que, dans l’immense majorité des cas, la dermatite allergique de contact ne survient pas nécessairement lors du premier contact. Cette réaction allergique peut survenir après plusieurs mois voire, plus rarement, plusieurs années de tolérance. "On ne naît pas allergique, on le devient ".
Maître symptôme : Prurit !
Lésions cutanées variables allant de l’érythème transitoire à des cloques et jusqu’à des plaques très enflées avec suintements et croûtes.
La localisation des lésions révèle parfois un type d’exposition particulier.
Un contact cutané avec une substance, appelée allergène, à laquelle le patient est allergique est nécessaire pour développer un eczéma de contact.
Le diagnostic clinique d’une dermatite allergique de contact doit impérativement faire appel à deux critères : l’anamnèse et la réalisation de tests épicutanés.
Le traitement de l’ eczéma de contact repose sur l’ application de pommades ou de crèmes à base de cortisone localement, jusqu’à guérison.
En cas d’ eczéma de contact la sensibilisation acquise est définitive.
Le traitement préventif repose sur l’ éviction (ou suppression) du contact avec l’ allergène en cause après l’ avoir identifié. En cas d’ eczéma de contact professionnel des mesures de protections cutanées adaptées peuvent être proposées en fonction des sources d’ expositions (gants…), dans certains cas cet eczéma peut être reconnu comme une maladie professionnelle.
Malgré la grande tentation, pas de corticoïdes systémiques ! Ils gênent/empêchent le diagnostic du dermatologue.
Pour l’identification et la confirmation des allergènes déclencheurs, notamment lorsqu’on suspecte la présence du déclencheur en milieu professionnel puisque cette situation concerne aussi le droit du travail.