Si vous êtes déjà inscrit, tapez juste votre adresse email puis votre mot de passe
La prise en charge commence déjà par l’annonce diagnostique qui n’est pas facile à maîtriser…
Quelques conseils :
Actuellement, la HAS recommande en soins de 1er recours d’établir une suspicion de MP et de faire confirmer le diagnostic par un neurologue 👇
Aucun traitement curatif
Aucun traitement ralentissant l’évolution de la maladie
Le but est de réduire les symptômes et de maintenir l’autonomie le plus longtemps possible.
Le principe du traitement est simple comme la physiopath. du Parkinson :
déficit dopaminergique donc traitement = augmenter la dopamine et principalement soit par de la L-dopa soit par un agoniste dopaminergique (il existe également d’autre médicaments dopaminergiques, mais « secondaires »).
En pratique, le choix de débuter ou non un traitement n’est pas simple.
En effet, il faut pondérer et calibrer notre intervention en considérant, d’un côté, le potentiel gain en qualité de vie, et, d’un autre côté, certains possibles désavantages à moyen terme, tels les dyskinésies induites par la Levodopa.
Ainsi, l’abstention thérapeutique médicamenteuse peut-être décidée en accord avec le patient si ses symptômes sont très minimes, avec initiation du traitement au moment de l’apparition d’une gêne fonctionnelle. Le traitement du Parkinson n’est pas que médicamenteux il est aussi NON MÉDICAMENTEUX :
Retenez donc bien : 👍
Traitement :
Il faut davantage rechercher et être attentif à la présence des signes moteurs de la triade parkinsonienne (tremblement, rigidité et akinésie) en ré-examinant le malade à intervalles réguliers.
Le traitement médicamenteux dopaminergique ne s’adresse pas aux signes non-moteurs
2 critères principaux sont à prendre en compte :
De manière schématique, les deux grandes classes médicamenteuses utilisées à visée symptomatique dans la maladie de Parkinson sont :
L’effet de la Levodopa est plus rapide et puissant, mais à moyen terme il existe avec ce traitement un risque de complications motrices type dyskinésies (mouvements involontaires, type « dansantes ») et des fluctuations d'efficacité.
On peut retenir qu'en moyenne, après 5 ans de traitement par la L dopa, 50% des patients peuvent présenter des dyskinésies et des fluctuations d'efficacité.
Cela dit, d’autres facteurs semblent contribuer à l’éventuelle apparition de ces dyskinésies (posologie employée, âge précoce du début de la maladie, sexe féminin…).
Les agonistes dopaminergiques ont une efficacité plus lente et généralement une magnitude de la réponse moins forte que celle de la Levodopa, mais ils ne posent pratiquement pas le risque de dyskinésies en usage individuel. Toutefois, une attention particulière doit être portée sur des éventuels effets indésirables comportementaux potentiellement induits principalement par cette classe, notamment les troubles de comportement à type d'addiction : achats compulsifs, jeu pathologique, hypersexualité. L’œdème des membres inférieurs, la tendance à la somnolence diurne excessive, voire chez les personnes plus âgées des hallucinations/ un syndrome confusionnel, sont également de potentiels effets indésirables à prendre en compte pour l’usage des agonistes.
Le choix de la molécule dans l’initiation d’un traitement, les posologies employées, la décision d’une éventuelle association des classes médicamenteuses au décours de l’évolution, doivent prendre en compte le degré de la gêne fonctionnelle, l’âge de la personne. 👍🏻
Tout est résumé ici dans ce tableau : 👇
Le principal traitement non médicamenteux est la rééducation fonctionnelle comprenant :
La rééducation motrice est adaptée au symptôme moteur prédominant et au stade de la maladie. Elle vise à entretenir la souplesse, la coordination, le contrôle postural :
⚠️ Prévention des chutes ⚠️
Voici ci dessous, une évolution naturelle de la posture dans la maladie de Parkinson :
L’orthophonie vise à corriger la dysphonie par une technique brevetée : la méthode Lee Silvermann Voice Therapy ®.
Elle vise à corriger les troubles de la déglutition en prévenant les fausses routes.
Les problèmes de postures, de fausses routes sont souvent présents dans la phase tardive de la maladie et menacent l’autonomie du patient.
Rappelez-vous les 2 piliers du traitements sont de réduire les symptômes et maintenir une autonomie la plus grande possible.
La stimulation haute fréquence des noyaux sous thalamiques est la technique de référence.
Technique inventée en France en 1993 par le Pr Benabid de Grenoble.
Elle apporte un bénéfice pour les complications motrices – fluctuations et dyskinésies. Elle est indiquée chez les patients jeunes, dans un bon état cognitif et thymique, avec complications motrices sévères.
Son indication est bien sûr du ressort des équipes de neurologie et de neurochirurgie fonctionnelle.
Voilà, la partie texte de cet épisode sur la prise en charge du Parkinson est terminée.
Installez-vous confortablement ☕️ ☕️ ☕️
Attaquons maintenant la 2ème partie de cet épisode en cliquant sur la vidéo du Dr Gospodaru, neurologue à Nancy qui vous résume les éléments clefs à retenir de la phase thérapeutique. 😉
Rendez-vous après la vidéo pour les QCM ! Bonne projection 🎥 😉
- Pas le temps pour la vidéo ? - Ce n’est pas grave, faites une pause, vous pourrez reprendre plus tard nous mesurons le temps de formation, chacun son rythme !