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Footing, randonnée pédestre pour les pathologies microtraumatiques mais aussi tous les sports avec traumatismes directs possibles (ski, rugby, basket-ball...).
🧨🧨🧨🧨 Cette localisation peut être réactionnelle d'une pathologie de voisinage 👉🏻 toujours penser aux diagnostics différentiels.🧨🧨🧨🧨
A l’examen : la douleur est reproduite par la position debout du côté atteint en monopodal pendant 30 secondes.
Le moyen glutéal étant rotateur interne de hanche et initiateur de l’abduction, les étirements sont douloureux en adduction passive forcée de hanche et en rotation latérale. La contraction isométrique résistée est réalisée en décubitus dorsal, cuisse et genoux fléchis à 90°.
Les Rx de bassin et de hanche doivent être systématiques. L’échographie est généralement moins performante que l’IRM qui, toujours comparative avec le côté opposé, permet de préciser le degré de l’atteinte tendineuse : atteinte partielle ou rupture totale.
Chirurgie : uniquement envisagée s’il existe une boiterie entraînée par une rupture totale du moyen glutéal.
Traitement de la technopathie : éliminer les surfaces de course ou de marche qui ne sont pas plates (routes bombées, chemins) ou stables (sable).
Reprise sur le terrain : associer les étirements passifs des rotateurs de hanche et le renforcement musculaire lombo-abdominal.
C'est la localisation la plus courante des accidents musculaires chez le sportif. Généralement à la jonction myotendineuse, en proximal et plutôt latéralement sur le muscle biceps femoral.
Les ischiojambiers sont caractérisés par un haut pourcentage de fibres rapides. Ce sont des muscles très sensibles au delayed onset muscular soreness (DOMS).
Arts martiaux, danse, sports collectifs et athlétisme.
Le mécanisme lésionnel associe étirement musculaire passif maximum et contraction excentrique des ischiojambiers (action de décélération)
👉🏻 Lors de la course, les ischiojambiers se contractent de façon excentrique afin d’empêcher l’hyperextension du genou. Ce frein protège l’articulation du genou, en particulier le ligament croisé antérieur mais participe au mécanisme lésionnel.
Les circonstances de l’accident sont extrêmement évocatrices de la lésion : lors d’une accélération, le sportif ressent une douleur à la face postérieure de sa cuisse +/- perception d’un claquement, ce qui l’oblige à couper son effort.
L’examen clinique recherche un gonflement, une ecchymose, une douleur à la palpation de la région avec perception de faisceaux musculaires indurés. L’étirement déclenche une douleur élective de la zone lésée, de même que la contraction concentrique et excentrique des ischiojambiers.
L’échographie est l’examen idéal pour l’analyse de la lésion musculaire. Elle permet de confirmer les données de l’examen clinique et de préciser la localisation anatomique de la lésion, d’assurer le suivi de l’évolution en détectant d’éventuelles complications. L’indication d’une IRM est plus rare. Elle est prescrite en cas de discordance entre l’examen clinique et les résultats de l’échographie ou pour certaines localisations d’accès difficile à l’échographie (insertions ischiatiques).
Pour proposer un traitement adéquat il faut connaître le 3 phases du processus de cicatrisation d'un muscle strié.
Le traitement durant la phase de destruction permet de limiter le saignement dans la zone lésée 👉🏻 Alterner glace et compression par périodes de 15 à 20 minutes répétées à intervalles de 30 à 60 minutes,
Le traitement médical fait appel aux antalgiques, aux AINS. Les AINS doivent être prescrits immédiatement après la blessure. (AINS uniquement les 3 premiers jours au delà ils sont délétères pour la réparation-remodelage). Après pendant les 15 jours suivants, il faut privilégier une prise en charge auprès d'un médecin du sport pour assurer une bonne phase de réparation et de remodelage et ainsi éviter les rechutes fréquentes en la matière.
Nous ne reviendrons pas sur la partie diagnostique évoquée dans l'épisode 3, il s'agit ici de savoir comment orienter le sportif face à une entorse du genou.
Le but d'une ligamentoplastie est double :
Après une lésion du LCA, la visite médicale annuelle de non-contre-indication à la pratique sportive permet de faire le bilan du genou réparé. Il fait préciser tous les ans au patient sportif son niveau d'entraînement, ses projets et objectifs sportifs (court, moyen et long termes) et tous les éléments « autour du genou lésé ».
Un bilan systématique de laxité et un bilan d'arthrose, à notre avis, doivent être faits au moins tous les 3ans ( radiographie en schuss , imagerie par résonance magnétique) et il faut savoir dire « non » à un sport à risque et réorienter la pratique sportive !
Et voilà s’en ai déjà fini de cette première partie (texte) de cet épisode numéro 4, place maintenant aux corrections des QCM.
Installez-vous confortablement ☕️ 🛋