Cette page vous permet de visionner la vidéo du Masterclass, conçu principalement pour les médecins généralistes et les internes en médecine générale. Toutefois, tout professionnel de santé intéressé y trouvera des informations précieuses pour enrichir sa pratique.
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Ce cours en ligne, dirigé par le Dr. Isabelle Merlot, neurochirurgienne, s'adresse aux médecins généralistes pour approfondir leurs connaissances sur les pathologies rachidiennes. Il met l'accent sur les lombalgies, les sciatiques et les cervicalgies, abordant également les pièges diagnostiques et les critères de gravité.
Le cours commence par un rappel anatomique rapide des vertèbres cervicales et lombaires, insistant sur les particularités des nerfs et les réflexes associés. Le Dr. Merlot décrit ensuite les pathologies lombaires courantes, telles que le lumbago et la sciatique, en soulignant l'importance de ne pas recourir à l'imagerie en urgence pour un lumbago typique, sauf en cas de signes de gravité.
La sciatique, souvent impulsive, est discutée en détail, avec des conseils pour identifier les signes de gravité, tels que la résistance aux traitements antalgiques et les troubles moteurs. Le syndrome de la queue de cheval est présenté comme une urgence chirurgicale nécessitant un diagnostic rapide par IRM.
Les cervicalgies, incluant les torticolis et les névralgies cervico-brachiales, sont explorées. Le Dr. Merlot explique les différences entre les douleurs arthrosiques, les compressions médullaires et les névralgies, mettant en avant l'importance de l'IRM pour évaluer la moelle épinière.
Le cours souligne les signes de gravité nécessitant une intervention chirurgicale urgente, tels que le syndrome de la queue de cheval et les compressions médullaires entraînant des déficits neurologiques. La distinction entre les urgences chirurgicales et les cas pouvant être traités de manière conservatrice est essentielle pour une prise en charge adéquate.
Le Dr. Merlot met en garde contre les diagnostics différentiels, tels que les coliques néphrétiques ou les pathologies digestives, pouvant mimer une lombalgie. Elle insiste sur la nécessité de bien documenter l'absence de signes de gravité lors du diagnostic d'un lumbago pour éviter les erreurs médico-légales.
Le cours se conclut par des recommandations pratiques pour les médecins généralistes, notamment l'importance de l'IRM comme standard gold pour l'évaluation des pathologies rachidiennes, et la nécessité d'une bonne communication avec les spécialistes pour les cas complexes.