Cette page vous permet de visionner la vidéo du Masterclass, conçu principalement pour les médecins généralistes et les internes en médecine générale. Toutefois, tout professionnel de santé intéressé y trouvera des informations précieuses pour enrichir sa pratique.
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Ce cours en ligne, animé par le Dr Serge Kownator, cardiologue, se concentre sur la gestion des dyslipidémies et leur lien avec le risque cardiovasculaire. Il est destiné aux médecins généralistes désireux d'optimiser la prise en charge de leurs patients.
Le Dr Kownator commence par rappeler que le cholestérol provient pour un tiers de l'alimentation et pour deux tiers de synthèse endogène, ce qui a des implications thérapeutiques claires. Les mesures diététiques sont essentielles mais insuffisantes à elles seules.
Les liens entre le cholestérol et le risque cardiovasculaire ont été établis dès 1948 avec l'étude de Framingham. Des études plus récentes montrent qu'un taux de LDL cholestérol élevé multiplie le risque d'événements cardiovasculaires.
Les recommandations de l'ESC en 2021 soulignent l'importance de la prévention primaire et secondaire. Pour les patients apparemment sains, une évaluation du risque cardiovasculaire est primordiale. Cette évaluation doit être suivie d'une discussion sur les souhaits du patient en termes de prévention.
Le Score 2, qui inclut des facteurs tels que la pression artérielle systolique, l'âge, le sexe, le tabagisme et le cholestérol non-HDL, est utilisé pour estimer le risque de mortalité et de morbidité à 10 ans.
Le traitement des dyslipidémies repose sur l'utilisation de statines à haute dose, associées si nécessaire à l'ézétimibe pour atteindre les cibles de LDL cholestérol. Chez les patients à très haut risque, l'objectif est un LDL inférieur à 0,55 g/L.
Les inhibiteurs de PCSK9, administrés par voie sous-cutanée, permettent des réductions significatives du LDL cholestérol et sont indiqués chez certains patients à haut risque. L'avenir pourrait voir l'arrivée de traitements par voie orale ou sous forme de vaccins.
Le Dr Kownator conclut en soulignant la nécessité de suivre les recommandations actuelles pour la gestion des dyslipidémies, et en encourageant les médecins généralistes à utiliser les outils disponibles pour une évaluation précise du risque cardiovasculaire de leurs patients.