Urgences Rachidiennes en médecine générale.

Vidéo : Urgences Rachidiennes en médecine générale.



Cette page vous permet de visionner la vidéo du Masterclass, conçu principalement pour les médecins généralistes et les internes en médecine générale. Toutefois, tout professionnel de santé intéressé y trouvera des informations précieuses pour enrichir sa pratique.

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Urgences Rachidiennes : Introduction aux Principaux Concepts

Dans ce cours, les médecins généralistes sont introduits aux urgences rachidiennes, avec un accent particulier sur les cas cliniques rencontrés en pratique quotidienne. L'objectif est de ne pas méconnaître les urgences véritables dans le contexte du rachis. Le cours inclut un rappel anatomique essentiel, notamment la distinction entre les lombaires et les cervicales, ainsi que les pièges potentiels à éviter.

Rappels Anatomiques Essentiels du Rachis

Les médecins seront rappelés des bases anatomiques du rachis, comprenant les 7 vertèbres cervicales, 12 thoraciques, 5 lombaires et le sacrum. Une attention particulière est donnée à la moelle épinière, qui s'arrête au niveau L1-L2, et à l'importance des racines nerveuses qui sortent à chaque niveau vertébral. Des détails sur les topographies des douleurs radiculaires (comme la sciatique) et leur association avec des racines nerveuses spécifiques seront explorés.

Identifier et Gérer les Urgences Lombaires

Le cours couvre en détail les symptômes, les signes cliniques, et la gestion des urgences lombaires telles que le lumbago aigu, les sciatiques, et le syndrome de la queue de cheval. L'accent est mis sur la reconnaissance des critères de gravité, notamment les troubles génito-sphinctériens et les déficits moteurs, qui nécessitent une IRM en urgence.

Une approche conservatrice est souvent privilégiée, avec un traitement initial reposant sur le repos, les antalgiques, et la kinésithérapie, sauf en cas de syndrome de la queue de cheval qui nécessite une intervention chirurgicale rapide.

Approche des Urgences Cervicales

Les urgences cervicales diffèrent par l'implication potentielle de la moelle épinière, ce qui peut mener à des syndromes tétrapyramidaux. Les médecins apprennent à différencier les douleurs d'origine radiculaire (névralgie cervico-brachiale) des douleurs d'origine médullaire, et l'importance des signes d'irritation pyramidale est soulignée.

L'IRM est également l'examen de choix pour les urgences cervicales, permettant de diagnostiquer des pathologies telles que la myélopathie cervicarthrosique, qui nécessite une décompression chirurgicale.

Pièges et Cas Particuliers

Les médecins sont avertis des pièges courants, tels que les diagnostics différentiels entre le canal lombaire étroit et l'artériopathie des membres inférieurs, ou les erreurs possibles en cas de syndrome de la queue de cheval atypique. L'importance de ne pas sous-estimer les douleurs dorsales est également abordée.

Conclusion et Points Clés à Retenir

Les urgences rachidiennes, bien que rares, nécessitent une attention particulière pour éviter des conséquences graves. L'IRM reste l'examen de choix pour la plupart des pathologies rachidiennes. Enfin, les douleurs lombaires et cervicales communes, bien qu'invalidantes, sont rarement graves et doivent être gérées de manière conservatrice, rassurant ainsi les patients sur l'absence de nécessité d’imagerie immédiate.